Dans l’ensemble (Annexe : Figure 1),
• Tous évaluent les petits chiens (alliant à la fois poids léger et petite taille) comme étant plus sensibles à la douleur.
• Les répondants du grand public ont évalué les chiens de catégories (soumis à une législation) comme étant moins sensibles à la douleur.
• Les ressentis pour les races Berger Allemand et Husky de Sibérie sont significativement opposés entre l’avis du grand public et celui des vétérinaires. En effet, alors que le grand public estime que ces deux races sont moins sensibles à la douleur, les vétérinaires les évaluent, au contraire, comme plus sensible à la douleur.
• Les répondants du grand public ont également tendance à considérer, dans une même race, les chiens aux robes foncées comme étant moins sensibles à la douleur que ceux aux robes plus claires.
Une étude plus poussée des résultats a également mis en évidence que bien que les deux groupes aient attribué une importance de la génétique dans la sensibilité des chiens à la douleur, le grand public considère que l’environnement de développement et l’épaisseur de la peau sont des facteurs additionnels pouvant influencer ce ressenti, alors que les vétérinaires accordent plus d’influence aux tempéraments de l’animal.
L’ensemble de ces résultats poussent à la discussion sur des théories de discrimination sociale humaine et suggèrent que la perception de différences, entre les races, dans la sensibilité à la douleur pourrait affecter la reconnaissance et la gestion des situations douloureuses chez les chiens.