L’ancienne formulation (« décrite en ces termes ») excluait de facto les êtres vivants non verbalement communicants : nourrissons, handicapés (affections neurodégénératives, accidents vasculaires, déficit cognitif), états comateux … animaux. Quelles que soient les espèces qu’ils soignent, les vétérinaires pratiquent depuis toujours l’hétéro-évaluation et savent voir, écouter et ressentir la plainte douloureuse à travers les expressions faciales, les changements de postures, les handicaps fonctionnels, les modifications comportementales en relation avec les perturbations émotionnelles, leur examen clinique et la récolte du récit des observations du propriétaire.