Introduction
Le lapin hollandais est de plus en plus utilisé en laboratoire pour sa petite taille et son tempérament aimable. La majorité des données médicales et pharmacologiques concernent le lapin blanc néozélandais. Ces données sont utilisées sur le lapin hollandais mais des variations sont suspectées entre les races de lapin.
Une des molécules largement utilisées pour traiter la douleur post-opératoire est la buprénorphine. Cependant, en fonction des doses utilisées, des effets secondaires ont été décrits chez les mammifères comme la nausée, l’anorexie et une diminution de la motilité gastro-intestinale. Chez la souris, l’utilisation de doses répétées de buprénorphine peut entrainer une diminution de la consommation de nourriture et une diminution de poids durant la période post-opératoire. Chez les rats, l’administration de multiples doses de buprénorphine en post-opératoire a montré une diminution du poids malgré une consommation de nourriture constante. De plus, à des hautes doses (0,5mg/kg SC) des rats ont montré des signes de pica et de distension gastrique.
Une autre molécule analgésique très utilisée en post-opératoire est le meloxicam. Cette molécule a des effets analgésiques, antipyrétiques et anti inflammatoires. De par son mécanisme d’action préférentiel COX-2, le meloxicam possède moins d’effets secondaires gastro-intestinaux que d’autre AINS moins spécifiques. Une étude a montré son intérêt dans la gestion de la douleur post ovario-hystérectomie chez le chat. De plus cette molécule semble avoir une longue durée d’action chez la majorité des espèces.
L’objectif de cette étude est d’étudier et de comparer les effets secondaires de la buprénorphine et du meloxicam chez le lapin hollandais en postopératoire d’ovario-hystérectomie.