DOULEURS CANCÉREUSES ET AINS antiCOX-2

31 mai 2023

LES DOULEURS CANCÉREUSES

Les douleurs cancéreuses sont possiblement liées à la tumeur primitive, aux métastases et au trépied thérapeutique : chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie.
Chez l’Homme, la prévalence des douleurs cancéreuses en phase active est de 50% (modérées à sévères), de 10 à 20% (très intenses) dont 20 à 40% de douleurs neuropathiques. En phase de rémission, 25% des patients souffrent à des degrés divers d’intensité.
Les syndromes douloureux aigus peuvent survenir lors de fractures d’os long suite à des ostéosarcomes et au cours d’actes diagnostiques ou thérapeutiques dont les interventions chirurgicales. Un environnement analgésique de qualité doit accompagner toute chirurgie carcinologique et la douleur post-opératoire immédiate doit être très rapidement prise en charge pour éviter de favoriser la survenue de douleurs chroniques post-opératoires. La douleur aigue liée à des perfusions de chimiothérapies peut être sévère : la douleur au site d’injection de cytotoxiques (spasme veineux, phlébite, extravasation …) est un problème fréquent. La chimiothérapie intrapéritonéale et l’immunothérapie intravésicale provoquent des douleurs abdominales sévères ou des irritabilités récurrentes de la vessie. Les neuropathies périphériques chimio-induites sont courantes et invalidantes (vincristine, sels de platine, taxanes).

En médecine vétérinaire, les douleurs cancéreuses sont sous évaluées (et donc sous traitées) alors que leur prévalence moyenne est estimée à 75% et corrélées à leur localisation (douleur quasi systématique des ostéosarcomes).

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