Introduction
Il existe aujourd’hui peu d’études concernant la prise en charge de la douleur chez le furet. En effet depuis des décennies, des posologies de chats sont utilisées chez cette espèce, ces posologies semblant porter des résultats satisfaisants en clinique, les études n’ont donc pas été conduites chez cette espèce. Lors de l’évaluation de la douleur, quelle que soit l’espèce, il est possible d’évaluer des changements comportementaux (baisse du niveau d’activité, expression faciale crispée…) et des changements physiologiques (augmentation de la fréquence cardiaque, de la fréquence respiratoire, de la concentration de catécholamines…). Il conviendrait idéalement dans chaque étude de combiner ces deux méthodes qui ont chacune leurs avantages et défauts, afin de diminuer les biais liés à l’une ou l’autre de ces méthodes. Les techniques d’épidurale permettent de réaliser une analgésie protectrice. L’analgésie protectrice empêche la sensibilisation des voies douloureuses du système nerveux central, réduisant ainsi l’hyperalgésie et l’allodynie. De plus, l’analgésie protectrice permet de réduire la dose d’analgésiques globale requise pour induire et maintenir une anesthésie chirurgicale et fournit une analgésie postopératoire. Les opioïdes sont des analgésiques couramment administrés qui peuvent être utilisés par voie systémique ou épidurale. L’administration épidurale d’opioïdes permet d’avoir une analgésie longue, sans les effets secondaires inhérent des opioïdes (sédation, ralentissement de transit…)