Intérêt de l’aromathérapie en médecine vétérinaire et son application sur la gestion de la douleur

12 mai 2019

Christophe VERNET

DMV
SECRETAIRE ASSOCIATION FRANÇAISE DES VÉTÉRINAIRES PHYTOTHÉRAPEUTES

Docteur Vétérinaire, diplômé de l’école vétérinaire de Toulouse promotion 1995, Christophe exerce depuis 1999 en clientèle libéral canine en région parisienne.
Son engagement professionnel le fait rentrer dans l’amicale des Vétérinaires du Sud Parisien en tant que secrétaire puis président, puis d’être élu en tant que délégué syndical pour le département 94 et membre du conseil d’administration du SVRP (branche parisienne du SNVEL).
Il est également formateur ASV pour le GIPSA ApForm à Rambouillet depuis 2009.
Il commence à s’intéresser à la phytothérapie en 2010, suit les cours de base dans la formation du laboratoire Wamine et les cours de perfectionnement suivant. Il est depuis 2014 Vétérinaire Animateur Régional pour Wamine. Il anime à ce titre les formations ASV et conférences vétérinaires en cours de base et découverte.

Christophe obtient le DIE de phytothérapie à Nantes en 2018.
A l’occasion d’une formation en thérapie laser avec le Dr Thierry Poitte, Christophe découvre CAPdouleur et intègre le réseau pour proposer la phytothérapie en association avec les traitements anti-douleur. 


Intérêts de l’aromathérapie en médecine vétérinaire 
et son application dans la gestion de la douleur.

Quelques définitions et principes de base
L’aromathérapie utilise des plantes aromatiques dont on extrait des composés aromatiques, les huiles essentielles, dans le but d’améliorer la santé d’un individu ou d’un animal.
Ces huiles essentielles pourtant en vente libre, ne sont pas inoffensives.
Certaines sont toxiques (pour le foie, le système nerveux, les reins), d’autres photosensibilisantes, allergisantes, ou dermo-caustiques.
Il est donc nécessaire de bien connaître ces huiles essentielles pour bien les prescrire.

L’étude de la pharmacognosie (du grec pharmakon drogue, venin, poison et gnosis connaissance) et la matière médicale, c’est-à-dire l’étude des substances d’origine végétale à potentialité médicamenteuse, ont rapproché l’aromathérapie de la phytothérapie.
Dans les deux cas, le médicament est bien issu d’une partie de la plante, ou de la plante entière.
Mais ensuite l’aromathérapie se distingue de la phytothérapie par les composants qu’elle utilise.

Pour rappel, en Phytothérapie, les plantes peuvent être utilisées fraîches ou sèches.
C’est en général une partie bien précise de la plante qui est employée, en conformité avec les préconisations de la pharmacopée (racines, feuilles, sommités fleuries …).
Un procédé d’extraction, après broyage de la plante et traitement par solvants (en mélange hydro-alcoolique de titre variable), la lixiviation, permet l’obtention d’un liquide (extrait fluide) concentrée en principes actifs (dont les huiles essentielles et tous les autres …).
Chaque degré du solvant est choisi en fonction de la solubilité des principes actifs recherchés.
Cette extraction permet d’isoler tous les actifs (le totum de la plante) et de conserver leur éventuelle synergie d’action.
Le liquide ainsi obtenu est ensuite filtré afin d’éliminer le résidu insoluble puis une phase d’évaporation élimine tout ou partie du solvant.
La forme ainsi obtenue peut être ajustée à une teneur fixe en principe actif (pour assurer une reproductibilité de l’action) et être incorporée dans une forme galénique buvable avec de la glycérine végétale.

En Aromathérapie, une huile essentielle est un produit odorant, volatile, non gras, généralement de composition complexe, obtenu à partir d’une matière première végétale botaniquement définie (plantes aromatiques entières ou parties – fleur, feuille, écorce, racine, fruit, bois…) par distillation ou par expression à froid (procédé purement mécanique).
La distillation consiste à faire passer de la vapeur à travers un matériel végétal aromatique, pour éclater les poches aromatiques, libérant les huiles essentielles qui passent ainsi dans la phase gazeuse entrainées par la vapeur d’eau, se condensent et sont récupérées à la sortie du système de distillation.
Plus précisément, la distillation à la vapeur d’eau, sans détartrant chimique et sous basse pression est un procédé qui consiste à faire traverser une cuve remplie de plantes aromatiques par de la vapeur d’eau pour extraire l’essence de la plante et former avec elle un mélange gazeux homogène. A la sortie de la cuve et sous pression contrôlée, cette vapeur d’eau enrichie en huile essentielle traverse le serpentin et se condense. Le liquide aboutit dans l’essencier où l’huile essentielle de densité inférieure à celle de l’eau flotte sur l’eau de distillation (hydrolat) et se recueille par débordement.

Chémotype

La notion de chémotype qui désigne des entités chimiques distinctes au sein d’une même espèce est obligatoire en aromathérapie.
Ces variations chimiques des métabolites secondaires parmi des espèces identiques de plantes sont sous l’influences des écosystèmes (altitude, humidité, ensoleillement, biotope…).
Le chémotype des huiles essentielles varie aussi en fonction du pays de récolte, des conditions de récolte, de la qualité de la distillation, de l’entreposage : tous ces facteurs peuvent modifier leurs propriétés.

La distillation permet donc d’obtenir différentes familles biochimiques qui ont des propriétés propres (anti-bactériennes, antifongiques, antivirales, antiparasitaires, immunostimulantes, anti-catarrhales, anti-inflammatoires…).
Bien sûr, chaque huile essentielle ne possède qu’une partie et qu’un pourcentage de ces activités.
Il est ainsi possible d’associer plusieurs huiles essentielles entre elles pour obtenir une synergie où chaque huile complète et renforce l’activité des autres.

Il faut donc, pour avoir une action optimale, bien choisir l’huile essentielle en fonction de l’indication qu’on souhaite lui donner, connaître sa posologie, sa voie d’administration et sa dilution éventuelle au sein d’un mélange. Elles ont l’avantage de ne pas provoquer de résistance ni d’accoutumance.


Des principes actifs pour gérer la douleur

En phytothérapie, les principes actifs intéressants dans le cadre de la gestion de la douleur seront à chercher entre autre dans :
Des plantes de l’inflammation

· L’harpagophytum, anti-inflammatoire type anti-COX2, inhibant la libération d’interleukines pro-inflammatoires et la sécrétion de prostaglandines et de NO.

· Le cassis, inhibiteur des COX, anti-élastase, anti-hyaluronidase, anti-collagénase et chondro-protecteur.

· La reine des prés et le saule contiennent du salicoside, métabolisé par la suite en acide salicylique, « aspirine naturelle ».

· Le curcuma, anti-inflammatoire, antalgique par inhibition des cytokines pro-inflammatoires, anti-COX, et chondro-protecteur.

· La scrofulaire est la plante « harpagophytum », contenant principalement des iridoïdes aucubosides à propriété anti-inflammatoire et antalgique.

Des plantes de la douleur

· La grande camomille, avec son composé principal le parthénolide (lactone sesquiterpénique) antalgique puissant.

Des plantes dites réparatrices (incontournables dans le traitement de l’arthrose pour « régénérer le cartilage » ou reconstruire le collagène via la membrane extracellulaire au niveau de l’os et du cartilage) :

· La prêle riche en silice, cicatrisante.

· L’ortie (parties aériennes), riches en minéraux et en vitamines.

En aromathérapie, on emploiera des HE aux propriétés anti-inflammatoires comme l’HE d’eucalyptus citronné, de gaulthérie couchée, de lavande, de genévrier ou de pin sylvestre, et des HE antalgiques comme l’HE de menthe poivrée en massage local, de laurier noble, de giroflier, d’ylang-ylang, de camomille noble, ou d’hélichryse italienne) et antispasmodiques (basilic exotique, estragon, citron).

Molécules à effet antalgique dans les huiles essentielles :

Mode d’action

L’action antalgique ou antispasmodique de ces molécules peut s’expliquer par l’interaction avec la transduction du message nerveux et son blocage. Le refroidissement brusque lié à l’huile essentielle de menthe par exemple peut créer une sorte d’anesthésie par le froid.
Le clou de girofle ou la gaulthérie couchée peuvent avoir quant à elles une action de chauffage qui peut favoriser l’évacuation des toxines à l’origine de la douleur.

Voie d’administration
Les huiles essentielles peuvent être prescrites de différentes manières :

1. Par voie cutanée (elles traversent la peau, et se retrouvent ainsi dans la circulation générale). Elles s’utiliseront en dilution équi-proportionnel, idéalement dans de l’huile végétale (comme celle de millepertuis par exemple, qui possède en outre une action anti-inflammatoire et calmante), mais aussi en mélange dans une préparation existante de crème ou pommade, dans une solution alcoolique (attention aux plaies), avec de gel d’aloé vera qui apporte en plus ses vertus apaisantes, cicatrisantes, hydratantes, et astringentes. On trouve du gel au carbopol à 2% en pharmacie qui pénètre facilement la barrière cutanée et qui laissera peu de résidu sur le poil. Grande utilité en cataplasme ou en massage sur des articulations douloureuses.

Classiquement, comme en phytothérapie, il sera donc utile de mélanger 3 à 5 huiles essentielles pour créer une synergie : toutes les huiles essentielles de la composition interagissent entre elles et se renforcent. Le but est d’obtenir une préparation plus efficace que si chaque huile essentielle était utilisée séparément. Et s’il y trop d’huile essentielle dans le mélange, il n’y aura pas d’interaction et certaines huiles essentielles risquent d’étouffer les autres.

2. Par voie orale : il est possible d’ajouter quelques gouttes et seulement quelques gouttes d’HE dans un mélange EPS, à raison par exemple de 4 gouttes dans un flacon de 60 ml (10 pour 150 ml). Utiliser les plantes précédemment vues pour gérer la douleur à laquelle nous ajouterons les HE antalgiques ou anti-inflammatoires.

3. En aérosol, voie d’administration très bénéfique à condition de ne pas chauffer les HE car elles se détérioreront au-delà de 40°C. Les huiles essentielles se retrouvent sous forme de microparticules dans l’atmosphère dispersées en brouillard aromatique. Utilité cette fois lors d’affections pulmonaires ou oro-nasales.

Matière médicale pour débuter

Gaulthérie (Gaultheria procumbens)

La gaulthérie (famille des éricacées) est un petit arbre originaire d’Amérique du Nord, de Chine ou du Canada. L’huile essentielle est extraite de ses feuilles. C’est l’ingrédient majeur de tout complexe anti-douleur.

· Molécules aromatiques principales : 99% esters terpéniques (salicylate de méthyle).

· Propriétés : anti-inflammatoire, antirhumatismale, antalgique et réchauffante, antispasmodique, stimulante hépatocytaire.

· Indications : Toute douleur ! (arthrite, arthrose, tendinites, myosites).

· Spécificités : le salycilate de méthyle se transforme en acide salycilique dès qu’il pénètre dans le derme, d’où son effet antalgique local, mais utilisée pure, elle peut être irritante pour la peau.

Eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora)

Les eucalyptus (famille des Myrtacées) sont tous originaires d’Australie. Il existe de très nombreuses espèces. L’eucalyptus citronné et le radié sont utilisés en médecine vétérinaire. Le radié est indiqué pour les toux, le citronné pour l’inflammation. L’huile essentielle est extraite des feuilles qui ont une forte odeur de citronnelle.

· Molécules aromatiques principales : Aldéhydes terpéniques : citronellal (>75 %), Alcools terpéniques : citronellol (5 à7 %)

· Propriétés : Principale action anti-inflammatoire, antirhumastismale et antalgique par voie locale, à effet analgésique central et périphérique grâce au citronnellal.qui intervient dans la réponse leucocytaire, inhibe la PGE2 et a un effet antioxydant. Propriétés bactéricides, antifongiques, et antivirales également.

· Indications : Toutes inflammations (articulaires et aussi cutanées) : arthrite, et hot-spot…

Genévrier commun (Juniperus communis)

Le genévrier (famille des cupressacées) est un petit arbuste persistant des montagnes. Les baies produisent l’huile essentielle, mais aussi des vins ou alcools. 

· Molécules aromatiques principales : terpènes (pinène, sabinène, myrcène, limonène) ; Alcools terpéniques (linalol) ; sesquiterpènes ; aldéhydes et cétones (Camphre).

· Propriétés principales : anti-inflammatoire et antalgique, antirhumatismale.

· Indications : En usage externe, l’huile essentielle de genévrier commun sera utile sur les douleurs rhumatismales et antalgique dans les névrites, sciatiques, et arthrites.

Hélicryse italienne (Helicrysum italicum)

Plante herbacée de 30 à 50 cm du bassin méditerranéen poussant par petites touffes sur des sols sablonneux, secs et ensoleillés. Les fleurs en capitules jaune or en juin-juillet ne se fanent pas, d’où son nom d’Immortelle.

· Molécules aromatiques principales : Esters terpéniques (acétate de néryle 35-75 %) ; Cétones (diones 15 à 20 %) ; Sesquiterpènes ; Monoterpénols (nérol) ; Limonène, 1,8-cinéole, alpha-pinène.

· Propriétés principales : anti-inflammatoire et antalgique (inhibiteur de la peroxydation lipidique) ; Anti-oxydant, par inhibition enzymatique, activité de piégeage des radicaux libres, et effet cortisol-like ; Anti-infectieux (Staphylococcus aureus) ; Antivirale

· Indications : Avec sa puissante activité anti-hématome, antispasmodique et anti-inflammatoire, l’hélichryse sera extrêmement intéressante dans les cas d’arthrite, de tendinite, avec épanchement ou œdème. Autres indications cutanées sur plaies et hématomes …

Menthe poivrée (Mentha spicata x mentha aquatica)

C’est une plante vivace (rhizome), très aromatique, aux feuilles à l’odeur très caractéristique de menthol lorsqu’elles sont froissées et recouvertes de gros poils sécréteurs de l’huile essentielle.

· Molécules aromatiques principales : Menthol (35 à 55 %) ; Menthone (10 à 40 %) ; Acétate de menthyle, 1,8-cinéole (4 à 14 %), alpha-pinène, béta-pinène.

· Propriétés principales : Stimulant général, tonique cardiaque et nerveux ; antalgique et anesthésiant à effet très rafraîchissant ! ; anti-inflammatoire intestinal et urinaire (lithiase).

· Indications : De par son effet « cryothérapeutique », la menthe poivrée sera utile avec d’autres huiles essentielles en massage lors d’arthrite, d’arthrose, de tendinite ou de traumatisme musculaire ou ligamentaire.

Quelques autres huiles essentielles

Dans les algies, on pourra rajouter:
le laurier noble (Laurus nobilis) avec ses terpènes et monoterpènes à propriétés anti-inflammatoires
le géranium rosat (Pelagornium x aspeum) et ses esters (citronnellyl et geranyl) anti-inflammatoires
le clou de girofle (Eugenia caryophyllus) et ses esters (acétate d’eugényle) antalgiques
le giroflier (Syzygium aromaticum) à phénol majoritaire (eugénol 70 à 85 %) et béta-caryophyllène (10 %), et leurs propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et analgésiques par voie locale.

Formulation

1. « Recette pour des articulations douloureuse » : en massage avec une préparation d’en moyenne 80 à 50 % d’huile végétale (arnica ou millepertuis ) plus 30 à 50 % d’huiles essentielles : Menthe poivrée, genévrier, giroflier, eucalyptus citronné, gauthérie (et +/-hélichryse italienne).

2. Autre mélange utilisable également chez le chat, pour des affections articulaires, musculaires ou tendineuses : Diluer 98 ml d’un gel au carbopol à 2% ou d’alcool à 70 ou 90°, 2 ml des huiles essentielles suivantes : hélichryse italienne 0,5ml, lavandin 0,5ml, gaulthérie 0,5ml, eucalyptus citronné 0,5 ml. Appliquer en massage doux sur les zones douloureuses (mais pas sur d’éventuelles plaies …).

Et pour finir, quelques Précautions d’emploi chez l’animal :

1) Ne jamais injecter d’huiles essentielles (pures ou diluées) par voie intraveineuse, intramusculaire ou sous-cutanée.

2) Ne jamais appliquer d’huiles essentielles pures ou diluées dans les yeux.

3) Ne jamais appliquer d’huiles essentielles pures dans les oreilles, les zones ano-génitales et les muqueuses.

4) Ne jamais administrer d’huiles essentielles cétoniques ou œstrogène like à une chienne gestante.

5) Certains animaux peuvent être allergique, il faut être prudent dans le choix des huiles et du mode d’application. Faire un essai sur une petite zone 48 heures avant.

6) Attention chez les chats qui sont déjà hypersensibles aux odeurs du fait de leur organe de Jacobson leur permettant de détecter les molécules volatiles comme les phéromones.
Le chat peut réagir de manière extrêmement forte au vu de la puissance olfactive des huiles essentielles (hypersalivation, fuite, régurgitations …).
De plus, les chats métabolisent difficilement les molécules aromatiques car ils ne possèdent pas de glucoronyl-transférase au niveau hépatique pour la métabolisation des dérivés phénolés.
Et il ne faut pas leur faire avaler d’huiles essentielles.



Bibliographie

§ Thèse « Utilisation de la phytothérapie et de l’aromathérapie dans le cadre du conseil vétérinaire chez le chat, le chien et le cheval » Docteur en Pharmacie, Alicia CHEVALLEY, 2016

§ Guide pratique de Phyto-aromathérapie pour les animaux de Compagnie, Pierre MAY, Med’com

§ Site internet Wikiphyto

§ Topical dermal application of essential oils attenuates the severity of adjuvant arthritis in Lewis rats. Steva A. Komeh-Nkrumah,Siddaraju, Rajesh Rajaiah, Hua Yu, and Kamal D. Moudgil Phytother Res. 2012 Jan; 26(1): 54–59. Published online 2011 May 5. doi: 10.1002/ptr.3509

§ J.Ethnopharmacol. 2009 Sep 7 ;125(2):330-6. 10.1016/j.jep.2009.05.031. Epub 2009 Jun 6. A comparative study on the antinociceptive and anti-inflammatory activities of five Juniperus taxa. Akkol EK, Güvenç A, Yesilada E.

§ Mol Biol Rep. 2013 Feb ;40(2):1127-34. doi: 10.1007/s11033-012-2155-1. Epub 2012 Oct 14. Phytochemical composition of Cymbopogon citratus and Eucalyptus citriodora essential oils and their anti-inflammatory and analgesic properties on Wistar rats. Gbenou JD, Ahounou JF.

§ Bedi Sahouo, G & Zanahi Félix, Tonzibo & Boti, B & Chopard, C & Mahy, Jean-Pierre & T. N’guessan, Yao. (2003). Anti-inflammatory and analgesic activities: Chemical constituents of essential oils of Ocimum gratissimum, Eucalyptus citriodora and Cymbopogon giganteus inhibited lipoxygenase L-1 and cyclooxygenase of PGHS. Bulletin of the Chemical Society of Ethiopia. 17. 10.4314

§ J Ethnopharmacol. 2003 Dec ;89(2-3):277-83. Analgesic and anti-inflammatory effects of essential oils of Eucalyptus. Silva J, Abebe W, Sousa SM, Duarte VG, Machado MI, Matos FJ.

§ Pharm Biol. 2010 Apr ;48(4):411-6. doi: 10.3109/13880200903150419. Antinociceptive effect of citronellal in mice. Melo MS, Sena LC, Barreto FJ, Bonjardim LR, Almeida

§ J Ethnopharmacol. 1998 Mar ;60(2):117-24. Anti-nociceptive and anti-inflammatory effects of some Jordanian medicinal plant extracts. Atta AH, Alkofahi

§ Farmaco. 2001 May-Jul ;56(5-7):387-9. Local anaesthetic activity of beta-caryophyllene. Ghelardini C, Galeotti N.

§ Site aromathérapievétérinaire.com, Dr Robbyns

YOOS est le premier collier qui agit naturellement et durablement sur le confort articulaire et la mobilité des chiens.

Innovation de Ceva Santé Animale, 1er laboratoire vétérinaire français, YOOS est un collier imprégné d’un mélange unique d’huiles essentielles. Deux d’entre elles ont été sélectionnées pour leurs vertus apaisantes. La première est l’huile essentielle de Gaulthérie Couchée, pour ses propriétés anti-inflammatoire, antirhumatismale, antalgique, réchauffante et antispasmodique. Le mode de relargage du collier semble particulièrement intéressant pour apporter du confort en continu en limitant au maximum un risque de surdosage. La seconde est de l’huile essentielle de Romarin. Parmi les trois chémotypes existant, verbénone, camphre et cinéole, c’est ce dernier qui a été choisi pour ses propriétés décontracturante, tonique et revitalisante. Un chien qui a des douleurs a fréquemment une baisse de vitalité et moins d’énergie, cet effet sera un plus..

GAULTHÉRIE COUCHÉE

ROMARIN

Le collier YOOS contient également de l’huile essentielle de Patchouli et un extrait de Bambou pour leur propriété odorante.

Très facile à poser, le collier YOOS libère, grâce à la chaleur corporelle, les huiles essentielles qui traversent les différentes couches de la peau pour rejoindre le système sanguin. Les actifs apaisants se diffusent ainsi régulièrement dans le corps de l’animal en agissant sur les zones inconfortables. Un essai terrain1 a montré que l’inconfort articulaire était diminué dès les premiers jours et que le collier restait actif durant un mois. Les chiens semblent plus mobiles, plus toniques, plus joyeux !

Dix-sept chiens ont été inclus dans cet essai entre juin et août 2016, après avoir été diagnostiqués arthrosiques par un vétérinaire. Chaque chien a porté le collier pendant 28 jours. L’évaluation de la douleur a été réalisée par le propriétaire grâce à la grille de référence CBPI (Canine Brief Pain Inventory) avant, pendant et après la mise en place du collier. Le score de douleur a diminué de 41% à l’issue de 28 jours et l’amélioration a été perçue dès le troisième jour.

  • Le collier YOOS est disponible en deux tailles, un collier S pour les chiens de moins de 10 kg et un collier M/L pour les chiens de plus de 10 kg.
  • Le collier reste efficace même en cas de baignade.
  • En revanche, il doit être retiré en cas de shampooing car ils peuvent altérer la matrice du collier.

Enfin, le collier YOOS ne doit pas être utilisé chez le chat.

(1) Mono-centric Field Proof of Concept Study about YOOS collar; Study report no: CLT/D932/1618; Romain Delcombel, DVM, PhD. Ceva Santé Animale. 2016

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