Résultats de l'enquête
de pratiques de prescription des AINS

12 juillet 2021

Usage et habitudes de prescription des AINS

Enquête menée auprès des contacts
et membres du réseau CAPdouleur du 3 au 30 juin 2021

Une enquête de pratiques de prescription* des AINS a été menée par notre Réseau CAPdouleur auprès des praticiens du 3 au 30 juin 2021.

Les résultats confirment la place prépondérante des AINS dans la prise en charge des douleurs arthrosiques, en accord avec les recommandations de la WSAVA (Mathews K and al. Recognition assessment and treatment of Pain Guidelines. Journal of Smalll Animal Practice 2014).

Chez le chien arthrosique, les AINS préférentiels ou sélectifs COX-2 sont plébiscités (96,5 %) par rapport aux AINS anti-EP4 (piprants 4,30 %).
Chez le chat arthrosique, les AINS préférentiels COX-2 (meloxicam) sont beaucoup plus prescrits que les AINS sélectifs COX-2 (robenacoxib) : 85,6 % versus 14,4 %.

Les traitements courts (1 à 2 semaines) sont privilégiés (65%) dans une approche multimodale pour la quasi-totalité des cas.
Les vétérinaires semblent abandonner le « tout pharmacologique » et les recommandations automatisées de thérapeutique populationnelle pour une approche pluridisciplinaire individualisée associant la nutrition clinique, la physiothérapie et les prometteuses biothérapies.
Les effets indésirables restent une préoccupation pour les praticiens.

La balance bénéfices / risques devrait être étudiée au cas par cas :

  1. en fonction du profil évolutif de la dégradation cartilagineuse et de l’inflammation synoviale de plus ou moins faible intensité
  2. en raison des intolérances individuelles marquées davantage par les multimorbidités associées
  3. en évaluant davantage les bénéfices par des outils digitaux dédiés à l’évaluation de critères spécifiques à l’animal douloureux.

* Une enquête de pratiques de prescription a pour but de décrire la pratique des professionnels de santé dans une situation clinique donnée : il s’agit en quelque sorte d’une photographie, d’un état des lieux sans préjuger du bien-fondé de la prescription.

280 Participants

Pour voir l’ensemble des résultats, cliquez sur les images ci-dessous :

Pour aller plus loin

Retour en haut